Et nous voila de retour sur le blog, après plusieurs semaines de silence… Il nous faut bien vivre les choses avant de pouvoir prendre le temps de vous les raconter!!
Apres la visite de Clem et Nico, nous avons repris notre route le long de la cote portugaise, toujours plus au Sud. A force de slalomer entre les casiers et les bateaux de pêches, nous aurons notre revanche: C’est l’heure des premières pêches ! Papillotes de maquereaux au four, marinade et tranches de thon grillées, un régale !!!
Ca y est le vent est bel et bien dans notre dos, et pour un bon moment maintenant ! Nous continuons d’apprivoiser Callisto au portant, et rangeons progressivement botes et cires au fond du bateau à mesure que les nuits en mer se réchauffent.
En arrivant le 21 Septembre à Peniche, petit port de pêche à mi-chemin entre Porto et Lisbonne, nous prenons presque immédiatement la route de la plage, à quelques 25 minutes à pied du port. Je comprends rapidement que les petits points noirs qui se ruent vers la mer ne sont pas des tortues sorties de leur œuf mais bel et bien des nuées de surfer! Les trois jours qui suivent seront l’occasion de multiples allers-retours entre la plage et Callisto, Benoit son surf sous le bras.
A péniche nous feront la connaissance de Anne et Sylvain sur leur Jojo spécial « Touva » avec qui nous avons partage de nombreux moments depuis. Nous garderons également un souvenir fort de la gentillesse du capitaine du port, à l’image de nombreux portugais que nous aurons croisés…
Le vendeur d’électroménager prendra le temps de nous avertir : les femmes du Cap Vert sont de grandes séductrices qui jouent de leurs charmes pour faire tourner la tête des hommes de passages, en espérant repartir avec eux loin de leurs iles… Nous sommes donc prévenus !
Un rendez-vous de dernière minute a été pris aves les parents de Katia à Lisbonne le week-end suivant. Nous décidons donc de nous rapprocher au plus près de la capitale en faisant escale à Cascais pendant quelques jours.
Cascais est la banlieue chic de Lisbonne, et également un haut lieu de la plaisance et de la course à la voile portugaise. Les traces de l’America’s cup word series qui ont eu lieu ici au mois d’Aout sont encore visibles, et on hésite presque a mettre une chemise pour rentrer dans le bureau de la marina hyper class. Nous y trouvons le Volvo 70 d’Abu Dhabi et son équipe : une armée d’anglo-saxon en uniformes (sandales, short et T-shirt bourrés de logo) qui remplissent deux fois par jours la terrasse de leur brasserie de prédilection, serions nous de retour a Cowes ?
Nous passons la grande majorité de l’escale au mouillage pour éviter de payer le prix exorbitant de la marina., Nous devons faire le plein de bouteilles d’eau et de conserves pour les longues navigations qui s’annoncent, les aller-retour vers le super marche se font donc petit à petit, en annexe.
Le vendredi 01 Octobre, nous franchissons vaillamment les quelques 10 miles qui nous séparent de Lisbonne et retrouvons les parents de Katia pour le dîner, l’occasion de passer un pantalon et un polo, oulala ca faisait longtemps que nous n’avions pas été aussi propres!
Au programme du week-end il y a eu comme toujours une livraison de livres, beaucoup de tchatch, des repas a rallonge, des nouvelles de la famille et de la France… Comme toujours nous constatons que nous avons accroche sur les mêmes articles du Monde et nous le racontons en buvant beaucoup de café !
Mais cette escale nous offre aussi nos premiers airs de fado populaires, des vues incroyables sur la ville de Lisbonne qui dépaysent les marins, des façades pleines de couleurs, et puis quelques découvertes tel ce resto assez unique dont la terrasse se cache dans une ruelle perchee au pied du château : sur fond d’école de cirque, l’atmosphère y est chaleureuse et vivante, chaque recoins offre une vue imprenables sur la ville et nous cédons tous aux charmes du lieu.
Ce week-end à Lisbonne vient donc clore la première partie de notre voyage. Nous avons pu profiter de cette descente le long de la France, de l’Espagne et du Portugal pour nous régaler, passer des moments en famille, visiter et profiter de l’animation des villes et des tapas, prendre nos marques à bord et rentrer en douceur dans le rythme de ce voyage.
Pendant les deux mois à venir il y aura plus de miles à parcourir, moins de villes ou trouver de quoi bricoler, moins de légumes frais et moins de connexions internet pour piocher des informations sur les escales possibles et vous donner des nouvelles… mais c’est surement plus de débrouille, plus de pêche, plus de mouillages dans la nature, plus de guitare et de lecture qui nous attendent… affaire a suivre !
